Le VIH se transmet par :
- Voie sexuelle, lors de rapports sexuels non protégés s’il y a une pénétration vaginale, anale ou buccale
- Voie sanguine. Un contact important avec du sang contaminé lors d’un partage de matériel d’injection ou en cas d’accident d’exposition (pour les soignant-e-s)
- De la mère à l’enfant, en cas d’absence de traitement de la mère, pendant la grossesse, lors de l’accouchement ou pendant l’allaitement.
Seuls cinq liquides physiologiques de l’organisme contiennent suffisamment de VIH pour permettre la transmission du virus : le sang, le sperme (y compris le liquide pré-éjaculatoire), les sécrétions rectales, les sécrétions vaginales et le lait maternel. Le VIH ne peut être transmis que lorsque le virus présent dans l’un de ces liquides organiques entre en contact avec la circulation sanguine d’une personne séronégative au VIH.
Le VIH est un virus transmissible. Il n’est pas contagieux.
Conséquences : il n’y a aucun risque à, utiliser la serviette de toilette d’une personne séropositive, boire dans son verre, utiliser ses couverts ou encore lui faire la bise. De plus, le virus ne se transmet pas par la transpiration ou les moustiques.
Les réactions de peur, de méfiance ou de rejet à l’égard des personnes vivant avec le VIH sont en grande partie fondées sur de fausses informations concernant le virus. La stigmatisation demeure l’un des plus grands obstacles pour l’accès à la prévention, au dépistage, au traitement et au soutien.
Zoom sur la transmission verticale
La transmission verticale du VIH est aussi appelée « transmission de la mère à l’enfant ». Le VIH peut se transmettre de la mère séropositive au VIH à l’enfant pendant la grossesse ou l’accouchement. Il peut aussi se transmettre à l’enfant après sa naissance, par l’allaitement.
Cela dit, des méthodes efficaces existent pour réduire considérablement les risques de transmission du virus : on appelle cela la PTME( Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant).
En effet, si en l’absence de PTME le risque de transmission du VIH d’une mère à son bébé se situe entre 15 et 30%, aujourd’hui, avec la mise en place d’un traitement, ce risque passe à moins de 1%. Effectuer un test de dépistage du VIH lors de la grossesse est donc très important afin de bénéficier d’un traitement en cas de résultat positif et réduire ainsi le risque de transmission à son bébé.